09/05/2020
Commençons simplement par quelques définitions car si le terme de NAC devient assez courant dans notre quotidien, celui de zoonose est plutôt réservé au langage scientifique.
Pour tous ceux à qui cela aurait échappé, les NAC ou Nouveaux Animaux de Compagnie regroupent les rongeurs et lapins, les reptiles et oiseaux qui partagent leur vie avec des humains !
Les zoonoses sont toutes les maladies qui peuvent être transmises des animaux aux humains et des humains aux animaux.
Il existe différentes sortes de zoonoses selon les agents pathogènes responsables : des champignons, des virus, des virus ou bactéries (zoonoses infectieuses) ou des parasites.
Zoonoses dues à des champignons = mycoses
La principale mycose qui peut être transmise par un NAC est la teigne ou dermatophytose. Elle atteint les mammifères donc les rongeurs et lapins sont concernés et beaucoup plus rarement les oiseaux.
Elle est due à des champignons microscopiques qui se développent dans la peau. Les animaux peuvent porter la maladie sans présenter de symptômes. Ces derniers peuvent alors apparaître à la faveur d’un stress. Les enfants y sont très sensibles. Les lésions apparaissent alors sur les zones de contact avec l’animal. On observe alors des plaques rouges qui démangent beaucoup.
Zoonoses dues à des agents infectieux :
- Rage : La France est aujourd’hui indemne de rage mais il est important de l’évoquer tout de même !
Le furet, qui est un carnivore, est un réservoir particulier de la rage.
- Tuberculose : Elle est aussi plus rare qu’autrefois… La contamination peut se faire par inoculation accidentelle (contact avec des muqueuses), par inhalation ou par ingestion de lait ou viandes contaminés.
Les formes de tuberculose ne sont alors pas les mêmes : nodules aux lieux d’inoculation ou forme respiratoire. Il faut savoir que toutes les espèces animales peuvent être touchées.
- Salmonellose : Reptiles, oiseaux et rongeurs sont des animaux qui peuvent être porteurs de salmonelles. Ils peuvent les transmettre par contact (mais la salmonellose peut aussi être contractée par ingestion d’aliments contaminés ). Les symptômes sont essentiellement digestifs : gastro-entérite avec forte fièvre.
- Chlamydiose : Cette maladie est transmise par les oiseaux par contact direct ou via les excréments, inhalation de poussière ou secrétions oculaires et nasales. Les symptômes chez l’homme sont respiratoires .
- Pasteurellose : Cette bactérie est transmise par morsure. Celui ne présente généralement pas de symptômes. Chez l’homme, la plaie de morsure est alors très douloureuse, œdématiée et rouge/chaude.
- Leptospirose : Elle est généralement portée par des rongeurs sauvages mais la plupart des mammifères peuvent contaminer l’homme soit par manipulation d’animaux infectés, par aérosol de gouttelettes d’urine, par morsure ou eau souillée.
Les symptômes chez l’homme sont principalement insuffisance rénale aiguë et atteinte hépatique.
- Grippe : Oiseaux et mammifères peuvent être porteurs de la grippe. On évoque souvent le furet qui est sensible aux mêmes virus grippaux que nous. La contamination se fait principalement par voie respiratoire.
- Campylobactériose : Beaucoup d’espèces animales peuvent être porteuses de cette bactérie (reptiles, oiseaux et mammifères). Contacts avec les animaux, ingestion d’eau ou d’aliments contaminés sont les principales sources de transmission. Les symptômes sont digestifs : diarrhée pouvant être importante et sanguinolente.
Zoonoses dues à des parasites :
- Parasites externes : On évoquera ici les gales et cheyletielloses qui sont dues à des acariens. La transmission se fait par contact direct avec l’animal ou indirectement avec la litière ou du matériel notamment.
Les symptômes sont dermatologiques avec apparition de papules prurigineuses (avec démangeaisons).
Les puces peuvent aussi être transmises d’un animal à l’homme. Elles peuvent alors être vecteurs de maladies graves.
- Parasites internes : Ténia, toxocara, giardia … sont les noms de ces parasites qui provoquant généralement des troubles digestifs.
Mais on peut aussi observer d’autres symptômes suite à la migration et l’enkystement de larves (yeux, foie, poumons…). La contamination se fait principalement par voie oro-fécale.
Comment les éviter ?
Connaître les zoonoses, c’est bien mais il est préférable de savoir les éviter ! Il suffit de respecter les règles d’hygiène de base : bien se laver les mains après les manipulations de rongeurs, lapins, reptiles, oiseaux…, désinfecter chaque plaie provoquée par un animal, porter des gants en cas de risque… Il faut également être vigilant lors de contact entre des animaux et des personnes à risque : très jeunes enfants, personnes immunodéprimées ou personnes âgées. L’hygiène des cages est particulièrement importante .
Nous vous souhaitons de merveilleux moments de partage avec vos petits compagnons grâce à ces quelques règles d’hygiène qui vous protègeront d’éventuelles maladies. Nous restons à votre disposition pour toute question supplémentaire.
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20/03/2020
Un grand fléau…
Les parasites externes et notamment, les tiques et les puces, sont redoutées par tous les propriétaires de chiens et de chats.
Nous vous proposons un petit jeu Vrai/Faux pour tout savoir sur ces petites bêtes et, surtout, pour les éviter!
Faut-il traiter préventivement mon animal ?
Vrai
Une fois que les puces sont installées sur votre animal, il est difficile de s’en débarrasser… En effet, elles pondent des œufs dans les parquets, moquettes, tapis ou dans le panier de votre chien ou de votre chat. Même en traitant votre compagnon, il se réinfeste régulièrement en fonction du cycle de développement des puces. En ce qui concerne les tiques, elles peuvent transmettre des maladies graves (piroplasmose et maladie de Lyme notamment) et il est donc préférable de prévenir toute morsure… Un traitement préventif est donc indispensable !
Le traitement antiparasitaire doit-il être commencé au printemps ?
Vrai et Faux
Il est, en effet, indispensable de commencer à traiter votre animal au printemps mais nous conseillons d’appliquer un antiparasitaire tout au long de l’année. En effet, les puces peuvent devenir nombreuses lorsque le chauffage est mis en marche : les œufs et larves présents dans l’environnement (c’est-à-dire votre habitation) reprennent leur développement ! De même, les tiques surprennent parfois par leur précocité au printemps dès qu’il y a un redoux…
Les shampoings antiparasitaires sont ils efficaces ?
Faux
Il est difficile de trouver une bonne efficacité avec les shampooings antiparasitaires. Nous conseillons donc plutôt les pipettes, voire les sprays. N’hésitez pas à nous demander conseil, nous pourrons vous recommander un produit adapté à votre animal quelle que soit son espèce, son âge, son poids…
Chien et chat peuvent-ils être allergiques aux piqûres de puces ?
Vrai
Dans ce cas, une seule piqûre de puce peut provoquer une réaction d’hypersensibilité très importante. L’animal se gratte de façon frénétique et peut alors souffrir d’une perte de poils notamment au niveau de la région lombaire. Cette zone peut présenter des croûtes et même s’infecter suite aux grattages incessants. Pour tous ces animaux, la prévention est indispensable car une fois qu’une crise a commencé, une consultation vétérinaire est indispensable pour la stopper et éviter les complications.
Mon animal n’a pas de puces, ni de tiques, je peux le traiter tous les deux mois ?
Faux
Traiter tous les deux mois (voire moins fréquemment) ne sert à rien. La plupart des antiparasitaires ont une rémanence d’un mois et il faut donc les appliquer tous les mois pour une efficacité maximale. Il existe un grand nombre d’antiparasitaires sur le marché des médicaments vétérinaires.
Toute l’équipe de la clinique peut vous aider à trouver celui qui sera le plus adapté à votre compagnon. Nous vous conseillerons avec plaisir !
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23/10/2017
Malgré tous les efforts que l'on fait pour préserver notre chat des maladies ou des situations à risque, un accident est vite arrivé. Il arrive ainsi trop fréquemment qu'un chat se fasse percuter par une voiture ou qu'il fasse une chute violente, par exemple depuis un balcon. Comment donner les premiers secours à son chat en cas d'accident, avant qu'un vétérinaire prenne en charge l'animal ? Premières actions après un accident du chat Si le chat est conscient mais n'arrive pas à bouger Ne le déplacez surtout pas, il pourrait avoir été touché à la colonne vertébrale et vous pourriez l’achever. Appelez les secours. Si néanmoins vous êtes obligé(e) de le déplacer, tâchez de conserver sa colonne bien droite en le déplaçant latéralement sur une surface plane (par exemple une planche de bois). Si le chat est conscient et parvient à bouger, mais semble choqué Il pourrait souffrir d’une lésion interne. Installez-le au calme et au chaud, en lui donnant à boire sans le forcer. Ne lui donnez pas de médicament avant qu’il ait été vu par le vétérinaire. En cas de déplacement, installez-le dans sa boîte de transport en veillant à limiter les chocs qui peuvent être douloureux. Il est important de fermer la cage de transport du chat : un animal choqué ou souffrant peut avoir des réactions inattendues, et être la cause d'un accident de voiture sur le chemin vers la clinique. Si le chat souffre d'une fracture Si, après un choc ou une chute, votre chat ne peut plus marcher ou boîte en gardant l'une de ses pattes levée, il y a lieu de craindre une fracture, surtout si le membre concerné est enflé ou dans une position anormale. Les autres fractures (du crâne ou du bassin par exemple) ne sont pas évidentes à définir. Ne forcez donc pas le chat à se relever, mais posez-le délicatement sur une couverture, idéalement dans la position du sphinx, avec la tête étendue vers l'avant pour faciliter sa respiration. S'il doit être déplacé, servez-vous d'une planche comme indiqué plus haut. En cas de saignements du chat En cas de plaie avec saignement (hémorragie externe), vous pouvez comprimer la plaie avec un chiffon propre, pendant environ 5 minutes. Cela devrait faire cesser l'hémorragie. Si le saignement est important, comprimez en amont de la plaie au moyen d’un bandage serré, et ce jusqu’à la visite chez le vétérinaire. Surveillez la respiration du chat, qui doit être régulière, et empêchez-le de s’énerver. En cas de saignement d’un orifice naturel (saignement du nez du chat, de sa bouche, de ses oreilles, de son anus, de son vagin, etc.), on parle d'hémorragie extériorisée. Il faut alors consulter le vétérinaire le plus rapidement possible, afin de définir l’origine des écoulements. Attention : les hémorragies internes, dues à un choc violent, ne se diagnostiquent pas à l’œil. Les signes visibles (pâleur des muqueuses, fatigue, difficultés respiratoires) ne se constatent que lorsque la perte de sang est déjà importante. Une hémorragie interne peut donc passer inaperçue pendant plusieurs heures et être fatale. C'est pourquoi, lorsqu'un chat est victime d'un accident, il est essentiel de le présenter à un vétérinaire dans les meilleurs délais. Derniers conseils suite à un traumatisme du chat Quelles que soient les circonstances, il ne faut jamais donner d’antalgiques humains tels que l'aspirine (acide acétylsalicylique), le doliprane (paracétamol), l'advil (ibuprofène) et leurs dérivés à un chat. Leur ingestion pourrait en effet provoquer de très sérieuses intoxications, avec risque de décès du chat. Seul votre vétérinaire est habilité à en faire usage. Enfin, n’oubliez pas qu’un état de choc peut apparaître plusieurs heures après la chute ou l’accident, même chez un sujet qui ne semblait pas en avoir souffert. Seul le vétérinaire saura détecter les symptômes révélateurs d’éventuels problèmes. Restez donc attentif à la santé du chat dans les heures qui suivent l'accident. Le mot de la fin Les conseils donnés dans cet article ne peuvent remplacer en aucun cas l’avis, le diagnostic et les soins du vétérinaire. Celui-ci doit être impérativement consulté pour chaque problème de santé du chat et en cas d'urgences chez le chat, faisant suite ou non à un accident. Source : http://www.chatsdumonde.com
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16/10/2017
Les gerbilles sont des petits rongeurs originaires d’Asie centrale , curieux, et actifs. La maturité sexuelle est atteinte entre 3 et 5 mois. La durée de gestation est de 24 jours et une gerbille peut avoir 7-10 portées par an de 3 à 7 petits. On comprend l’importance d’un sexage précoce et éventuellement de stériliser les mâles si l’on possède un couple. Chez les adultes, les mâles se reconnaissent facilement à leurs testicules de chaque côté de la queue, qui peuvent toutefois remonter dans l’abdomen. Environnement La cage doit être aussi grande que possible, munie de hamac, de plateformes et de cachettes si possible. La litière ne doit pas être poussiéreuse pour éviter les problèmes de conjonctivites et les maladies respiratoires (« sore nose disease ») : on préfèrera les litières de chanvre et de copeaux de maïs à la sciure de bois. Un bain de sable (5 cm de profondeur) devrait être mis à leur disposition pendant 20 à 30 minutes une fois par jour pour maintenir leur pelage propre et prévenir les maladies de peau. Une boîte en plastique, en carton ou en bois devrait être présente dans la cage pour permettre à votre gerbille de s’y réfugier... ou de ronger ! Ne tentez jamais d’attraper votre gerbille par sa queue, car celle-ci pourrait vous rester dans les mains ! Prenez-la en joignant vos deux mains en forme de soucoupe et tenez la contre vous. Il est conseillé de couper les griffes de votre gerbille, pour votre confort et pour éviter qu’elle ne se blesse en se coinçant une griffe quelque part. Les gerbilles sont des animaux sociables . Il est préférable d’en avoir au moins deux, idéalement qui ont toujours vécu ensemble. Si vous voulez introduire une nouvelle gerbille, il est important de faire une quarantaine pour dépister un éventuel problème de santé. Certaines gerbilles sont porteurs sains de pathogènes qui peuvent être contagieux. Il est donc préférable d’acheter plusieurs gerbilles en même temps. Si cela n’est pas possible, on isole la nouvelle gerbille 40 jours dans une pièce différente, puis si tout va bien, on peut mettre les cages des gerbilles côte-à-côte puis organiser une rencontre en terrain neutre (nouvelle cage) sous surveillance. Alimentation conseillée La base de l’alimentation de la gerbille doit être constituée de granulés complets de bonne qualité pour rats ou gerbilles. Les gerbilles sont omnivores. On peut donner des légumes, et des fruits en petite quantité. Un peu de yaourt ou de fromage peut être proposé occasionnellement. Les friandises sucrées et le pain sont à proscrire car elles prédisposent à l’obésité. Soins préventifs Il est important que votre petit rongeur soit vu en consultation afin de dépister d’éventuels parasites, des problèmes de santé, et afin de subir un examen dentaire. Des puces électroniques sont disponibles pour identifier les gerbilles et un fichier national permet depuis peu de vous contacter en cas de fugue.
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09/10/2017
L’hiver est une période où la météo plus ou moins clémente nous invite à rester à la maison bien au chaud… mais, nos animaux ont besoin de se dépenser, de se changer les idées ! Alors, voici quelques idées pour que le printemps nous retrouve en pleine forme ! Occuper son chien l’hiver Les chiens ont besoin de sorties quotidiennes et, pour tous ceux qui vivent en appartement, leurs maîtres doivent les y accompagner. Toutefois, tous nos compagnons vivant en maison ne s’accommodent pas d’une simple sortie dans le jardin. Ils ont besoin de se dépenser et de se promener à l’extérieur de votre propriété. Pour ceux-là, profitez de chaque accalmie pour faire une longue balade ou associez-le à votre footing ! Vous pouvez aussi vous inscrire à un club d’agility . Cette discipline consiste à faire franchir des obstacles divers et variés à votre chien. Cela permet au maître et au chien de se dépenser mais aussi de renforcer leur complicité ! Vous verrez bien vite que votre compagnon apprécie tellement ces séances que vous ne pourrez l’en priver même en cas de mauvais temps ! Attention ! Si vous avez l’impression que votre chien ne supporte pas l’effort, qu’il est rapidement essoufflé, il est important de faire faire un bilan de santé afin de déterminer s’il est apte à faire du sport. Une sorte de certificat médical indispensable ! Enfin, il est aussi possible d’ occuper son chien à l’intérieur . Tout d’abord en renforçant son éducation de base : « assis », « couché »… Mais aussi en lui apprenant de nouveaux ordres : « fais le beau », « pan ! Fais le mort »… Cette activité demande du temps et de la patience et est parfaite pour occuper les longues journées d’hiver froides et pluvieuses ! Il existe même des jeux dits « intelligents » pour chiens où l’animal doit trouver une astuce pour avoir une friandise. Vous pouvez les remplacer par des jeux de discrimination d’objets : par exemple, le chien doit ramener la balle bleue et non la jaune. Avec tous ces conseils, nous sommes persuadés que votre chien sera bien occupé cet hiver ! Et les chats alors ? Il est plus difficile de faire sortir un chat qui n’en a pas l’envie ! Beaucoup préfèrent se pelotonner au coin du feu ou sur vos genoux… Toutefois, et surtout pour ceux qui n’ont pas du tout la possibilité de sortir, il est important de les occuper quel que soit le temps dehors. La première chose que vous pouvez faire est de jouer avec votre compagnon . Des petits jouets très simples suffisent souvent : plumeau, canne à pêche… mais il existe aussi des jouets beaucoup plus sophistiqués ! Ensuite, afin d’occuper son temps en votre absence, nous vous proposons d’enrichir son territoire avec des postes d’observation sur l’extérieur . Loin de le frustrer, regarder virevolter des oiseaux pourra l’hypnotiser de longues heures en attendant votre retour. Afin de simuler son instinct de grand chasseur, sûrement perturbé par la saison froide, vous pouvez cacher quelques croquettes à différents endroits de votre habitation. Il existe aussi des distributeurs de croquettes actionnés par le chat, n’hésitez pas à nous demander conseil ! Ainsi, votre chat ne verra plus le temps passé et le printemps sera rapidement de retour ! Bon saison hivernale à tous !
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25/09/2017
Si les humains ont le blues de l'automne, les animaux ont eux aussi leurs petits soucis. Le changement de temps , et plus particulièrement la baisse des températures conjuguée à l’ arrivée de l’humidité , provoquent des désagréments dont il faut se préoccuper. LES PUCES ET LES TIQUES Si en été, la contamination se fait en extérieur, lors des balades à la campagne par exemple, l’automne ne signifie pas que les puces ont disparu : « Les parasites pondent des oeufs dans les parquets et les tissus de la maison, explique le Dr Lahiani, vétérinaire. Dès que le chauffage est remis en route, la chaleur favorise leur éclosion et leur développement. » Les traitements antiparasitaires sont donc à faire au plus tôt. LES BOULES DE POILS En automne, la plupart des chats muent et perdent leur pelage usé pour parfaire celui qui leur permettra d’affronter l’hiver. Bien que cette année, la mue devrait être plus tardive en raison d’un début d’automne particulièrement chaud, la mue doit attirer l’attention des maîtres : « En faisant leur toilette, les chats avalent des boules de poils. Cela peut causer des vomissements, et plus grave, des inflammations gastriques » explique le vétérinaire. Là encore, un peu de vigilance s’impose et il convient d’intervenir si l’animal vomit trop fréquemment. LA TEIGNE Les animaux contractent cette maladie en été - elle se transmet au contact d’autres animaux - mais les symptômes apparaissent à partir du mois d’octobre : « On observe des petites lésions arrondies dépilées sur la peau, précise Yves Lahiani. Dès leur apparition, il faut se rendre chez le vétérinaire, car la teigne est transmissible à l’homme. » Il n’existe pas de traitement préventif, mais des lotions, à appliquer localement ou à diffuser dans l’environnement où vit l’animal. En cas de transmission au maître - les lésions sont le plus souvent localisées sur l'encolure et les avant-bras - il faut absolument se rendre chez un dermatologue, qui prescrira un traitement local et, pour les cas les plus graves, un traitement par voie orale. Petite astuce, qui vaut pour l’homme comme pour l’animal : « Ajoutez un peu de matières grasses dans l’alimentation car elles aident l’organisme à assimiler les traitements contre la teigne » indique le vétérinaire. L'ARTHROSE Cette maladie touche en général les chiens et les chats âgés, mais quelquefois aussi les animaux dès 5 ans . Avec la baisse des températures, l’humidité et le changement de pression atmosphérique, les articulations arthrosiques sont alors très douloureuses. Là encore, des solutions existent : « Il ne faut pas hésiter à mettre un petit manteau pour les promenades si l’animal a le poil fin, à ajouter une petite bouillotte dans le panier, ou à placer celui-ci près d’une source de chaleur, recommande Yves Lahiani. Lors des balades, il est conseillé de faire marcher le chien avant de le faire courir afin que le réchauffement des articulations se fasse progressivement. A savoir également : Les maladies rénales sont fréquentes en cette période de l’année. « La mise en route du chauffage de la maison accroît la déshydratation des animaux qui souffrent de ce type d’affections. Pour aider l'animal, on peut ajouter un peu de sel dans la gamelle afin de l'inciter à boire davantage. » Enfin, bien faire attention aux yeux de votre animal : « Lorsque les jours raccourcissent, la lumière diminue et cela peut devenir gênant pour les animaux dont la densité du cristallin [lentille biconvexe de l'œil, NDLR] est augmentée. Les animaux voient moins bien, et cela peut se traduire par des réactions d’appréhension ou de peur ». Une visite chez un spécialiste permettra de détecter une éventuelle fibrose cristallinienne, ou une cataracte, et de soigner cette maladie. A noter : l’été a peut-être été synonyme de prise de poids pour votre compagnon. C’est peut-être le moment pour lui de passer sur la balance, et éventuellement d’entamer un petit régime. Si l’embonpoint est important, votre vétérinaire vous conseillera une alimentation équilibrée, sans risque de carences. Source : 30millionsdamis.fr
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26/07/2017
Berger Australien, Labrador, Bichon Maltais, Carlin, Husky Sibérien, Dobermann ... Il existe plus de 300 races de canines reconnues par la FCI et la SCC. Les reconnaîtrez-vous ? Chargement en cours...
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